Axe 1 : Intelligence artificielle et démocratie

L’IA peut favoriser la démocratie tout comme elle peut créer de nouveaux risques de violation, délibérée ou accidentelle, des droits. La question de la démocratie en Afrique est au centre de tous les débats et s’impose à nous comme une donnée constante de l’actualité. La démocratie est à considérer ici comme « une forme de gouvernement, où le peuple a toute autorité, et où la souveraineté réside dans le peuple, qui fait les lois, et décide de tout ; où le peuple est consulté ». Il s’agit donc à travers cet axe de comprendre les fondements juridiques du développement d’une IA en Afrique et de voir comment l’intelligence artificielle favorise ou pas la participation des citoyens à la gestion des affaires de leurs pays. Le rapport intelligence artificielle et démocratie couvre donc plusieurs aspects mais nous privilégierons ici la justice et la paix ; l’accès à l’information et la désinformation (deepfake); la participation (civictech) et les Droits Humains. Ces interrogations sont à inscrire dans la lignée des travaux sur les médias et démocratie (A.-J. Tudesq, 1995; E. Damome, 2019); les technologies de l’information et de la communication et démocratie (Kiyindou, 2016).

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